Un texte de Chloé Deltour
Les nuits confinées
Se parent d’obscurité
Elles ont les hanches
Des déesses ancestrales
Elles nous murmurent leur vérité
Quand la course de nos vies s’arrête
Quand nos égos s’inclinent
Elles ruissellent d’étoiles
Sur un ciel moins pollué
Elles recèlent du silence
Entre les chants, les cris
Et en toile de fond
De la lune aux ombres
Dansent des chauves-souris
Spectacle un peu sombre
Pour nos yeux engourdis
Loin des écrans
Des chiffres et du bruit
La quiétude se fige
Et résonne alors le présent
En écho à l’infini
Raisonne aussi le présent
A la valeur de nos vies
Anesthésie millénaire
Devant tant de beauté
Les nuits confinées
Nous susurrent
Ce qu’on avait oublié
Comments